année mondial de la chimie
semaine du cerveau
Après la représentation théâtrale L'encens et le goudron, les élèves de 4ème1 ont été investis du rôle de journalistes, critiques de spectacle, par leur professeur de Français, Mme Devilleneuve.
Voici un « patchwork » de leurs productions (les auteurs se reconnaîtront à leurs initiales entre parenthèses) composant l'article de presse « idéal » - de toute évidence aussi, la correction de ce devoir maison.
Avec les élèves de la classe de 4ème2 et cinq professeurs-accompagnateurs, Mmes Bensalha, Courtois, Creuze, M. Roy et Bordeaux, nous, les élèves de 4ème1, sommes allés à la salle de spectacle « La Terrasse », à Gif, le vendredi 18 mars 2011, pour voir un spectacle olfactif L'encens et le goudron. Cette pièce de théâtre a eu lieu car 2011 est l'année de la chimie et cette semaine, celle du cerveau. (L.B.)
Nous sommes partis à pied du collège de la Guyonnerie, vers 14 heures. Nous avons contourné le bassin de retenue. L'allure était rapide car la tête de colonne d'élèves dont je faisais partie était composée des marcheurs les plus entrainés (qui rentrent souvent à pied du collège). Étaient relégués à la fin les marcheurs du dimanche et autres randonneurs occasionnels. (P.J.) Il faisait beau, les oiseaux chantaient, les bourgeons des arbres commençaient à éclore. Certain(e)s s'étaient regroupé(e)s entre ami(e)s pour discuter, rire, écouter de la musique.. Nous avons traversé le marché de Gif, désert. Nous avons parcouru tout le centre de Gif, passant devant la boulangerie qui sentait extrêmement bon le pain chaud, la poissonnerie qui sentait les crustacés et rappelait la mer. Nous sommes enfin arrivés au théâtre de la Terrasse, en face du CNRS (P.J.)
Violette rapporte de chez elle de l'encens, souvenir d'un voyage heureux ensemble, mais Guillaume reste sans réaction. Elle en déduit tristement que peut-être, il ne l'aime plus. Ensuite, elle se prend à ce jeu, et rapporte des sacs en plastique contenant toutes les odeurs qu'elle a pu trouver. C'est pour les spectateurs l'occasion de sentir l'orange, l'encens, le goudron, ... qui évoquent à chaque personnage des souvenirs différents. Ils réussissent à s'exprimer correctement pour raconter le souvenir auquel ils pensent. Enfin, Violette en a assez d'attendre la sortie de coma de Guillaume. Elle s'énerve contre lui. Gloria sort de dessous le lit, calme Violette en lui disant que si Guillaume ne peut plus exprimer son amour, elle le fera à sa place. Elle lui offre un bouquet de fleurs et quitte la scène. A ce moment, toute la salle fut parfumée à la fleur d'oranger. (L.D. + C.F. + T.D. + G.G. + T.L. + P.S. + I.P. + B.H.)
Après, nous avons participé à un débat animé par le scientifique qui nous avait accueillis et la comédienne. Ils nous ont d'abord reproché d'avoir été très bruyant pendant le spectacle, ce qui était vrai pour certains d'entre nous, mais pas tous. (M.B.). Ils nous ont aidés à identifier les différentes odeurs qui avaient été diffusées dans la salle.
Nos questions portaient sur le fonctionnement du cerveau et le spectacle.
Nous savons maintenant que les « récepteurs à odeurs » se trouvent à l'intérieur et en haut de notre nez, entre nos deux yeux. Certaines personnes sont plus sensibles que d'autres à certaines odeurs. Le cerveau est partagé en deux hémisphères : le gauche qui commande à tout le côté droit de notre corps et le droit au côté gauche. En vieillissant, on pouvait perdre l'odorat et les bébés dans le ventre de leur maman sentent les odeurs qui circulent dans son sang. Certaines odeurs sont agréables pour les uns, désagréables pour d'autres; leur appréciation est donc subjective.
La comédienne nous a expliqué qu'elle avait passé huit mois dans un hôpital de Paris, avec des malades victimes de troubles du cerveau. Elle leur rend hommage et espère mieux faire comprendre aux spectateurs ces problèmes handicapants. (I.P. + L.T. + P.S.)
Ce spectacle était difficile à comprendre au début, car la comédienne interprétait si bien les personnages qui avaient des déficiences mentales que c'était étrange. De plus, on ne savait pas bien si les personnages étaient avec Violette ou sortaient de son imagination. Ils étaient nombreux, présentés dans un temps très court. Ce spectacle n'était pas drôle, même plutôt triste, plutôt compliqué par rapport à nos notions sur le cerveau, ce qui n'a pas passionné certains de nous.
Mais, en fait, la comédienne jouait très bien ses sept rôles. La violoncelliste était aussi douée et j'ai trouvé les morceaux de musique en belle harmonie avec les scènes. L'idée de mettre en scène des odeurs était très originale. Beaucoup ont apprécié mais certains, étant éloignés, ne sentaient pas grand'chose, même rien.